原作者 lafy244
一口气转你3个作品,哈哈
嫩这篇的翻译也太搞笑了啊
原文BRIAN JOUBERT, RÉPÉTER POUR NE PAS SE DÉRÉGLER
3 fois champion d’Europe et champion du monde en 2007, le patineur Brian Joubert n’est pas vraiment un exemple à suivre en termes de préparation. Il essaie toutefois de changer ses habitudes dans ce domaine. Propos recueillis par Gaétan LEFEVRE En affirmant lors d’une conférence de presse « ne pas être un robot », Brian Joubert répond aux critiques des médias et du public suite à son échec lors des J.O. de Vancouver. Conscient de ses erreurs, il espère reconquérir le public français.
Vous avez chaussé les patins à glace très jeune. Qu’est-ce qui vous a attiré dans le patinage artistique ?
A l’origine, je voulais jouer au hockey. Je pensais que le patinage était un sport de fille. A l’école, on se moquait des patineurs. J’ai quand même essayé et à 5 ans j’ai été repéré pour ma première compétition. J’ai ensuite pris conscience que le patinage artistique était un sport très difficile. Ma vision est toutefois en décalage avec le milieu du patinage actuel. Je privilégie le côté sportif, la prise de risque et moins le côté artistique.
Quelles ont été vos plus grosses blessures et comment vous êtes vous soigné ? J’ai eu beaucoup de contractures et de déchirures. Cependant, c’est une pubalgie suite à une chute en vélo qui m’a le plus pénalisée au cours de ma carrière. Elle m’a gêné pendant un an et elle continue aujourd’hui. J’ai aussi eu des problèmes de croissance qui me provoque des douleurs aux genoux. Pour me soigner, je ne fais rien fait de spécial. Je n’arrête jamais le sport mais j’évite les gestes qui me font mal. Même un mouvement très simple, je ne le fais pas.
Parlez nous de votre préparation physique hors glace ! Je n’ai pas de préparation physique hors glace, ni de programme de musculation. Je m’étire de temps en temps parce que je sens que mon corps vieilli et que je récupère moins vite. Quand j’étais gamin, je ne m’échauffais jamais et je ne m’étirais pas. Et je pense que je le paye un petit peu maintenant. Du coup, aujourd’hui je m’étire un peu et je pratique quelques échauffements avant les compétitions pour réveiller mes articulations.
EXERGUE : ENFANT, JE NE FAISAIS PAS D’ÉCHAUFFEMENT, NI D’ÉTIREMENT ET JE PENSE QUE JE LE PAYE MAINTENANT Avez-vous une alimentation spécifique en parallèle de vos entrainements ?
Je fais attention à ce que je mange. J’évite la viande avant les compétitions et je mange beaucoup de boudins noirs pour faire le plein de fer après. J’ai un poids de forme que j’essaie de conserver. Pour gérer mon alimentation, je peux compter sur l’aide de ma mère. En 2007, l’année de votre titre mondial, vous réalisez trois quadruples sauts dans un seul programme. Comment s’entraine-t-on pour réaliser une telle figure ?
Il est important de travailler étape par étape. On doit tout d’abord maîtriser la technique à 100 % sinon c’est l’échec assuré. Il faut répéter tout le temps et tous les jours. Si on ne travaille pas une journée, on se dérègle. Pour les quadruples sauts, la difficulté n’est pas forcement physique mais mentale. Plus on est prêt, moins on se pose de question, moins on réfléchit et moins on tombe. Depuis 2007, vous avez eu quelques baisses de niveau, notamment lors des J.O. de Vancouver. Pensez-vous que cela était dû à une erreur dans votre préparation ?
Il y a eu des tas de problèmes, la préparation en fait partie. J’ai notamment dû m’arrêter pendant un mois et demi suite à une blessure. Je m’étais enfoncé la lame de la chaussure dans le pied. Mon coach et moi avons aussi eu des soucis personnels. Du coup, on n’était pas à 100 %. Je sentais que les choses n’allaient pas. J’ai perdu peu à peu ma motivation. Et je ne me suis pas assez investi.
Cette année, vous êtes retourné avec votre premier entraineur, Véronique Guyon. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ? J’ai travaillé avec Véronique pendant 15 ans. Elle est une bonne technicienne, et pour moi, la technique est très importante. De plus, elle peut canaliser mon tempérament. J’ai tendance à prendre le dessus sur mes entraineurs comme ça a été le cas la saison passée. Avec Véronique, c’est différent. Je garde ma place d’élève et, du coup, j’ai plus de repères.
LAFY244同学的销魂翻译
Brian Joubert,重提不乱套
三届欧锦赛冠军以及2007年的世锦赛冠军,花滑选手Brian Joubert在准备工作上算不上是个好榜样。尽管如此他又一次尝试改变自己在这一方面的习惯。
在一次记者会上表示自己“不是个机器人”后,Brian Joubert就温哥华冬奥的失败回答了媒体和大众几个问题。他意识到自己的错误并且希望重新夺回法国人民的心。
你很小就穿上了冰鞋。花样滑冰的什么东西吸引了你?
俺一开始是想耍冰球的。俺觉着滑冰是个女娃子的玩意儿。在学校里,大家都笑话那些滑冰的。不过俺还是试了,而且5岁就开始准备第一次比赛。之后俺就觉得花样滑冰这玩意儿太那啥的难了。不过俺的看法和现在滑冰的中心思想碰不到一起啊。俺偏运动的,就爱玩个心跳,艺术它比较不是俺的菜。
你最严重的受伤是什么?还有你如何保养?
俺曾经挛缩几多受伤不少。但是俺从业以来最要命的是一次耻骨联合腱炎症,那是有次从自行车上掉下来闹的。折腾了俺一年现在还时不时来一下。膝盖上有些伤也挺恼人的。保养上俺没干啥特别的。俺在这事儿上永不止步,但是还是会躲开那些折腾人的动作。就算简单,俺也不做。
给我们讲讲你在冰面以外的物理训练吧!
俺冰外没有物理训练,也不练肌肉。俺有时候扯扯筋,因为觉得俺这身子有点老了,体力回得慢了。俺还青春的时候,从不热身从不拉筋。现在俺觉着报应有点来了。所以现在俺拉一点儿筋,而且比赛前俺会热个一点儿身,好唤醒俺那些个关节。
你训练期间有什么特别的饮食吗?
俺吃得可注意了。俺比赛前尽量不吃肉,之后就吃上一摞子黑猪血肠子补身。俺努力保持一个体重。俺娘能帮俺管理饮食。
2007年你赢得了世界冠军头衔,在一个节目里做了三个四周跳。你是怎么训练自己来做到这一切的?
一步步来很重要。俺们必须先在技术上十拿十稳不然就输定了。必须重复重复再重复。如果俺一天不训练,俺就乱了套了。四周跳那技术它不难,揍难在心理。准备得越好,俺就越不会自个儿问自个儿,俺就越不会想事儿,俺就越不会摔。
从2007年以来,你的水平有所下降,尤其是在温哥华冬奥会。你认为这是准备工作失误造成的吗?
问题有一摞子,准备工作也在里头。尤其是俺因为伤了停了一个半月的训练。冰鞋里有块细板子插着俺脚了。俺和教练也有点个人问题。所以俺们不是百分百。俺就觉着事情会不顺。俺越来越没干劲。而且俺觉着自己不够投入。
这一年,你回到了第一个教练Veronique Guyon那里。你这个选择的动机是什么?
俺和Veronique一起干了15年。她技术很牛,正合俺胃口。而且她能搞定俺的脾气。俺有种往教练头上爬的倾向,上个赛季就是这样。和Veronique在一起,事儿它就不一样。俺就能是个学生,所以,俺就更明白自己的定位了。 |